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Les émotions des plantes

Les plantes éprouvent de nombreuses émotions comme la peur, l'humiliation, la gratitude, l'imagination créatrice, la ruse, la séduction, la jalousie, le principe de précaution, la compassion, la solidarité, un sens prononcé de l'anticipation.

 

Émotion, est-ce le terme approprié ?

Définition de l'émotion :

État de trouble, d'agitation aux causes multiples, qui survient de manière brusque, qui peut s'accompagner de troubles physiques et de modifications physiologiques.

Ou

Réaction affective transitoire d'assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l'environnement.

 

Plus incroyable encore, elles transmettent ce qu'elles ressentent.

L'origine de l'émotion réside dans la prise de conscience de soi, du monde qui nous entoure, et de leurs interactions, (notre capacité à agir en vue d'un objectif).

La faculté imaginative des plantes se manifeste à travers leur développement. Elles peuvent modifier leur structure, leur composition chimique et leur apparence. En percevant le présent et en s'appuyant sur les leçons de la mémoire, elles anticipent des actions futures. Elles communiquent dans leur environnement, exercent une force d'attraction, développent divers langages, s'adaptent et jouent un rôle. Pour initier cette grande évolution, elles doivent observer, avoir de l'intuition et même posséder une forme de psychologie. Leur parcours suit un cheminement précis : perception, analyse, prise de décision et partage.

 

Selon le Dr. Jeremy Narby, les plantes sont capables de traiter des données et de réagir de manière intégrée à travers tout leur système. Leurs cellules communiquent entre elles en utilisant des signaux moléculaires et électriques qui, dans certains cas, ressemblent étonnamment à ceux utilisés par nos propres neurones.

Les prouesses des plantes : 

Les orchidées qui séduisent les guêpes mâles en mimant l'apparence de leurs femelles, les stratégies déployées par la passiflore dans ses interactions avec les papillons, tandis que les plantes carnivores démontrent une ingéniosité en préservant certaines de leurs proies pour favoriser leur reproduction.

Fleur passiflore jardin

L'anticipation des plantes

Le chercheur Gilbert Maury prouve une étonnante caractéristique de la passiflore. On plante un bambou à proximité, puis on observe comment la plante lance sa première vrille en direction de celui-ci, tel un lasso. Ensuite, on déplace le bambou légèrement vers la droite. À chaque fois, la passiflore ajuste sa croissance en lançant une nouvelle vrille dans la nouvelle direction. Cependant, selon Hallé, si on répète cette manipulation plusieurs fois, la passiflore semble anticiper le déplacement du bambou, ajustant sa croissance en conséquence. Ce comportement montre que la passiflore a appris à ne pas se faire duper et à éviter le piège qui lui était tendu.

Hortensia fleurs plantes jardin

Elles n'oublient jamais un agresseur 

Un exemple frappant de la capacité des plantes à ne jamais oublier un agresseur. Leur état d'alerte lorsqu'il s'approche peut être mesuré par des oscillogrammes.

L’histoire fascinante des hortensias, qui a permis de confondre un assassin dans le Wisconsin. Le crime s'était déroulé à l'intérieur d'une serre, sans aucun témoin, mais après une altercation qui avait endommagé les hortensias. Un expert a alors eu l'idée de confronter différents suspects aux plantes endommagées. Les émotions exprimées par les plantes à l'égard de leur agresseur ont déclenché un pic sur les oscillogrammes auxquels elles étaient connectées par des électrodes.

Cela fonctionnait comme un système d'alarme végétal. Par exemple, l'ingénieur Jacques Collin a révélé qu'en 2013, des capteurs détectant les différences de potentiel électrique ont prouvé qu'une plante d'appartement, habituée à la présence des êtres humains avec lesquels elle cohabite, émet un signal particulier en présence d'un inconnu.

Fleur courge jardin potager légumes

La toxicité des plantes 

La coccinelle se révèle être le principal fléau pour la courge. Les chercheurs ont longtemps buté sur les habitudes alimentaires de cet insecte. Ils ont découvert un rituel complexe chez les adultes et les larves, qui se concentrent sur les feuilles de courge pour se nourrir. La courge, pour se défendre contre ces prédateurs, rend ses feuilles toxiques et communique cette information à ses voisines jusqu'à une distance de 6 mètres. Ces dernières adoptent alors la même défense, ce qui entraîne la mort de la coccinelle environ 10 minutes après son repas. C'est pourquoi les coccinelles changent régulièrement de zone pour se nourrir. 

Les sapins balsamiques et mélèzes sécrètent une substance mortelle appelée juvabione. Cette substance imite parfaitement l'effet de l'hormone juvénile des punaises à un niveau qui entraîne leur mort, entravant ainsi leur capacité de reproduction. Ce qui est étonnant, c'est que ces arbres sont utilisés dans la fabrication du papier. Malgré les différentes étapes de broyage, de mélange et de transformations chimiques subies par le bois, la substance chimique reste active sous forme de pâte à papier.

Le Melia, une variété de lilas, produit une substance répulsive exceptionnellement puissante appelée azadirachtine. Cette substance agit comme un puissant coupe-faim sur tout prédateur qui s'approche.

Palmier Landes plante

La marche des plantes 

Certaines plantes ont réussi à évoluer pour pouvoir bouger par elles-mêmes. Par exemple, le palmier des Landes est capable de se déplacer lorsque les conditions ne lui conviennent plus. Si on lui cache le soleil, il peut déménager en se déplaçant avec ses racines.

Plante Cuscute

La chasse des plantes

La cuscute, cette plante parasite, choisit ses hôtes avec soin, s'enroulant autour d'eux pour se nourrir, elle se connecte au système vasculaire de son hôte pour y pomper des nutriments et de l'eau. Ce qui lui vaut le surnom de "plante chasseuse". 

Mais plant champ culture

La stratégie olfactive des plantes

Les plans de maïs émettent une odeur qui imite celle d'un insecte en période de reproduction, attirant ainsi le prédateur naturel des chenilles qui menacent de dévorer leurs feuilles.

Acacias arbre fleurs plante

La régulation des populations par les plantes

Par exemple, les acacias en Afrique du Sud sont souvent la cible d'une prédation intense de la part des antilopes, ce qui rend leurs feuilles toxiques et indigestes pour ces herbivores. En réponse à cette menace, l'acacia libère un gaz d'alerte contenant de l'éthylène, qui empoisonne ses propres feuilles avant même qu'elles ne soient mangées. Lorsque la pression de prédation diminue en dessous d'un certain seuil, les feuilles redeviennent comestibles, mais seulement jusqu'à la prochaine surconsommation.

Yucca plante fleurs jardin

La collaboration des plantes avec les insectes

Parlons d'entraide : prenons l'exemple de l'acacia. Une variété originaire du Mexique, l'Acacia cornigera, a une façon unique de prendre soin des fourmis en leur offrant logement et nourriture. Chaque épine creuse de cet arbre héberge deux compartiments séparés par une cloison : une chambre parentale et une nursery. De plus, l'extrémité de ses feuilles sécrète une substance riche en protéines, parfaite pour nourrir les larves de fourmis. En échange, les fourmis assurent la protection de l'acacia avec une grande détermination, repoussant vigoureusement tout intrus tel que des chenilles, des papillons ou des coccinelles. Il arrive même que les fourmis partent à la chasse pour ravitailler la plante qui les accueille. En retour de cette assistance, la plante émet une odeur puissante qui éloigne les oiseaux avides de se nourrir des larves de fourmis.

Le yucca, une plante originaire des déserts de l'Ouest américain, produit des fleurs blanches qui ne dégagent pas d'odeur pour attirer les pollinisateurs. Pourtant, elle a développé des clochettes où les insectes peuvent se réfugier de la chaleur et pondre leurs œufs, en particulier les pronubas. De plus, la plante a mis en place un système de "droit d'entrée" : pour que les fleurs femelles s'ouvrent et permettent aux pronubas de s'abriter, ces derniers doivent collecter du pollen sur les fleurs mâles et former une grosse boule qu'ils transportent à l'intérieur pour se frayer un chemin. Cela est suivi d'un échange de nourriture.

Orchidée plante fleurs insecte

Le jeu d'acteur des plantes 

Certaines espèces carnivores, comme une variété d'arum, attirent les moucherons avec une odeur rappelant celle des champignons frais. Une fois que ces moucherons tombent au fond d'une cavité en forme d'entonnoir, ils se retrouvent en contact avec le pollen. Ensuite, la chambre nuptiale se transforme en piège pour les manger.

Une autre plante de la famille de l'arum qui émet une odeur semblable à celle d'un cadavre pour attirer les mouches. Excitées, ces mouches pondent leurs œufs dans les organes reproducteurs de la plante, ce qui assure sa fécondation.

L'orchidée marteau, une plante longue originaire d'Australie, se distingue par une seule feuille et une seule fleur, sans pour autant attirer les pollinisateurs. Pour pallier ce manque, elle a mis au point une stratégie complexe : elle camoufle le centre de sa fleur en imitant une guêpe femelle, reproduisant fidèlement sa forme et ses proportions tout en produisant des phéromones sexuelles pour attirer le mâle. Une fois que le mâle réalise que la reproduction est impossible, il part en portant du pollen d'orchidée en orchidée. Cependant, certaines orchidées, peut-être par empathie (c'est juste une hypothèse), offrent à ces mâles une fausse ouverture copulatrice. C'est peut-être une forme de compensation ou un moyen de les fidéliser.

Les émotions des plantes

La sensibilité musicale des plantes 

Nous savons que même isolée, éloignée de ses congénères et privée de lumière, une plante peut tout de même ressentir leur présence grâce à des mécanismes secrets. Les vibrations sonores, par exemple, semblent être l'un de ces moyens. Des recherches récentes révèlent que les sons favorisent la croissance des plantes. Ils les protègent des insectes voraces (comme lorsqu'on entend des chenilles dévorer les feuilles) ou quand les abeilles bourdonnent autour, les plantes réagissent. Et ce n'est pas tout ! Certains sons les préparent même à la sécheresse, lorsque le sol se fissure. Ces vibrations sonores stimulent également la production de composés essentiels dans les plantes, tels que les protéines, et favorisent leur croissance.

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Les émotions des plantes

L'entraide des plantes

Dans les forêts, les champignons facilitent l'échange de sucre entre les arbres en utilisant des filaments pour les connecter les uns aux autres. Ils ont la capacité de décider s'ils veulent ou non faciliter cet échange et ils tendent surtout à nourrir les arbres les plus faibles.

Palmier dattier

La manipulation des plantes

En tant qu'habitants de la Terre, en lien étroit avec le règne végétal, ne nous oublions pas. Car tout comme les plantes ont la capacité de manipuler les insectes pour limiter leur reproduction, elles agissent de même à notre égard. Et en un siècle, nous sommes devenus l'ennemi public numéro un du monde végétal !

Prenons par exemple les palmiers-datiers qui ont réussi à reproduire les hormones sexuelles féminines à un dosage rappelant celui de la pilule contraceptive. Ou encore les pommes de terre qui produisent de la progestérone.

Fleur fanée

L'empathie et la télépathie des plantes

Cependant, les plantes sont également capables de ressentir de l'empathie, comme le montrent les études de Cleve Backster. En utilisant des électrodes et des moniteurs installés sur des plantes, il a observé leur réaction à des événements tels que la mort de crevettes plongées dans de l'eau bouillante. Elles réagissent également à nos pensées malveillantes (envers elles et nous-même). 

Et comme tout être doté de capacités empathiques, les végétaux sont également capables de pratiquer le suicide.

Les recherches récentes suggèrent que les plantes possèdent des mécanismes de réponse complexes qui peuvent être interprétés comme des réactions émotionnelles. Elles sont capables de percevoir et de réagir à leur environnement de manière adaptative, ce qui peut inclure des comportements qui ressemblent à des émotions chez les animaux ainsi que chez les humains.

Les plantes communiquent principalement par des signaux chimiques et électriques, ainsi que par des changements physiologiques et comportementaux. Elles peuvent modifier leur croissance, leur composition chimique et leurs interactions avec d'autres organismes en réponse à des stimuli environnementaux.

Oui, les plantes sont capables d'anticiper les changements dans leur environnement et de prendre des décisions en conséquence. Elles peuvent ajuster leur croissance, leur reproduction et leur comportement pour maximiser leur survie et leur succès reproductif.

Les plantes utilisent une variété de stratégies pour interagir avec leur environnement, y compris la libération de substances chimiques pour attirer ou repousser les autres organismes, la modification de leur croissance pour éviter les prédateurs ou maximiser l'accès à la lumière, et la formation de partenariats symbiotiques avec d'autres organismes.

Oui, la compréhension des émotions des plantes peut avoir des implications importantes pour l'agriculture, la foresterie, la conservation et d'autres domaines. Par exemple, en comprenant comment les plantes réagissent aux stress environnementaux, nous pourrions être en mesure de développer des techniques de culture plus durables et résilientes.

Il y a des preuves suggérant que les plantes peuvent exprimer des comportements qui ressemblent à de l'empathie, tels que la coopération avec d'autres organismes pour leur bénéfice mutuel. Cependant, la nature exacte de ces comportements et leur signification émotionnelle exacte sont encore sujets à débat et à recherche.

Il y a des indications que les plantes peuvent réagir à des conditions de stress extrêmes en déclenchant des mécanismes qui entraînent leur mort prématurée. Cependant, la notion de suicide chez les plantes est complexe et nécessite une compréhension approfondie de leurs processus physiologiques et comportementaux.

Sources : Les émotions cachées des plantes, Didier Van Cauwelaert - Les effets de la pensée sur la croissance des plantes, Jean Barry - Les langages secrets de la nature, Jean-Marie-Pelt.

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