L'écologie, qu'est-ce que c'est ?
L’écologie, qu’est-ce que c’est ?
La catastrophe écologique est devenue un sujet de société si fructueux que l’on peut découvrir un documentaire, livre, podcast et même film parlant de l’écologie tous les jours.
Comment s’y retrouver dans tout ce brouhaha…
COMINGAÏA est là pour vous orienter, vous, jardiniers-paysagistes !
Et pour commencer, une définition :
Doctrine qui vise à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel et la protection de ce dernier.
Écologie, préservation des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu.
Plus concrètement, l’écologie, c’est comprendre comment la nature fonctionne et comment tout est lié. Les plantes, animaux dont nous faisons partie), l’eau, l’air, faisons tous partie d’un grand système qu’on appelle un écosystème. Si une partie de ce système est perturbée (comme la pollution ou la disparition d’un animal, d’une espèce végétale, une invasion ou autre), tout le reste peut être affecté.
En pratique, l’écologie, c’est apprendre comment vivre en respectant ces équilibres pour que les ressources naturelles restent disponibles pour tous.
L’écologie, c’est une manière de penser et d’agir pour prendre soin de notre maison commune, la Terre.
Le HIC ? Il n’existe pas une unique façon d’être écolo…
Grande diversité dans les profils d’écolo
(réf littéraire : comment les riches détruisent la planète de Hervé Kempf) :
- Les écologistes « radicaux »
même si chez CominGaïa, nous parlerions plutôt d’implication que de radicalisation. Il s’agit de ceux qui prônent une transformation profonde de la société ! Et vous devez en connaitre, voici quelques noms connus d’écologistes ou de figures emblématiques qui prônent une transformation profonde de la société en faveur de l’environnement :
- Greta Thunberg, Pierre Rabhi, Naomi Klein, Vandana Shiva, Jane Goodall, et pour une petite mise à jour, certains très connus sont visibles sur les RS :
- Camille Étienne (@graine_de_possible)
- Hugo Clément et son média VAKITA
- Leïla Salimbeni
- Jade Hallyday et Carla Ginola
- Sophia Kianni (@sophiakianni)
- Léna Situations
- Jimmy Donaldson (alias MrBeast)
- Adélaïde Charlier (@adelakech)
- Les écologistes réformistes
qui souhaitent améliorer le système actuel sans le bouleverser
- Les écologistes technocratiques
qui comptent sur les innovations technologiques pour résoudre les problèmes environnementaux
Et, les derniers,
les écologistes hypocrites
qui affichent un discours vert, mais n’agissent pas en cohérence avec leurs idées !
Pour ces derniers, nous tenons à rappeler qu’il est essentiel que chacun agisse en fonction de ses ressources et de ses possibilités. Il n’existe pas de « bon » ou de « mauvais » écologiste. Posséder une voiture ne doit pas annuler les efforts et les bonnes actions réalisées au quotidien. Certains gestes ont un impact plus important que d’autres, mais il est trop facile de juger une personne sur une action isolée sans prendre en compte l’ensemble de sa situation ou de son engagement. L’important est de progresser à son rythme et de viser un changement collectif, plutôt que de chercher la perfection individuelle.
L'écologie, un problème, une solution ?
N° 1 l’information !
Nous sommes encore dans une époque, où les politiques, du point de vue de l’environnement, sont pensées en termes de sensibilisation aux enjeux, avec comme vision que l’information et la conscience sont une porte ouverte au changement. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.
Des enquêtes démontrent l’évolution des attitudes et ressentis, et les dernières en date observent une différence dans la pensée, de plus en plus de monde prennent conscience de la problématique, seulement, les pratiques ne changent pas, ou trop peu. Et nous demeurons en surconsommation !
Le système dans lequel nous vivons est, malheureusement, inadapté à ces changements, et incite même parfois à cette surconsommation…
Une tension…
Le propre dans les jardins, métaphore de la société
Quand on parle de jardins, beaucoup de gens ont encore en tête une image idéale UNIVERSELLE : une pelouse bien tondue, des haies droites comme des murs, et pas une seule « mauvaise herbe » qui dépasse. Ça donne un côté propre, carré, maîtrisé… sauf que ce modèle, il va souvent à l’encontre des besoins de la nature. La nature ce n’est pas le contrôle et l’ordre ! Un jardin un peu plus sauvage, avec des plantes qui se baladent, des fleurs pour les insectes ou même un coin en friche, c’est bien plus utile pour la biodiversité. Mais voilà : ça ne colle pas avec cette vision classique du beau jardin…
Cette quête du « propre » est analogue à la surconsommation : elle reflète un besoin de contrôler, de posséder, de répondre à un idéal façonné par une société orientée vers la consommation et les apparences.
On s’accroche à nos habitudes… Pourquoi ? Parce que changer, ce n’est pas juste une question de volonté. C’est aussi une question de normes, de culture, et parfois même d’inertie.
Savoir, ça ne suffit pas toujours
Ce phénomène illustre la dissociation entre conscience et action : la reconnaissance intellectuelle des problèmes (biodiversité en déclin, épuisement des ressources) ne se traduit pas automatiquement en adoption de solutions alternatives.
Le vrai problème, c’est que la prise de conscience ne se traduit pas forcément en actions. On peut très bien savoir qu’un jardin sauvage est meilleur pour la planète, mais continuer à vouloir sa petite pelouse impeccable, parce que c’est ce qu’on a toujours vu autour de nous, parce qu’on a peur du jugement des voisins, ou parce qu’on trouve ça plus joli. On reste attachés à l’idée de « faire propre », une norme intériorisée depuis des générations. La reconnaissance intellectuelle des problèmes (biodiversité en déclin, épuisement des ressources) ne se traduit pas automatiquement en adoption de solutions alternatives.
C’est comme la surconsommation : on sait que ce serait mieux d’acheter moins, mais ce n’est pas pour ça qu’on change radicalement nos comportements.
Et puis, soyons honnêtes : le système dans lequel on vit n’aide pas. Les magasins de jardinage nous vendent des engrais chimiques, des désherbants, des outils pour tout tailler au cordeau… Ils capitalisent sur cette vision du jardin parfait. Même dans les parcs publics, on voit souvent des espaces verts hyper calibrés, avec des lignes droites et pas un brin d’herbe de travers. Comment voulez-vous que l’on s’imagine autre chose ?
Un système qui freine le changement
Le système économique et culturel renforce ces blocages. Les industries du jardin capitalisent sur cette quête de perfection en promouvant des produits standardisés et polluants. Les normes sociales, amplifiées par les médias et les publicités, entretiennent une vision du « beau jardin » incompatible avec la diversité. Même dans les politiques publiques, les espaces verts municipaux tendent encore à privilégier des aménagements linéaires et uniformes, qui deviennent des modèles à suivre…
Le jardin, lieu du changement ?
Pour briser ce cercle, il est nécessaire de promouvoir des modèles alternatifs !
La situation des jardins en France reflète un problème systémique : une société structurée pour maintenir des normes de consommation qui freinent l’évolution vers des comportements durables. Pourtant, les jardins, qui sont des espaces intimes et personnels, pourraient devenir des laboratoires de changement, des lieux où expérimenter une autre relation à la nature. Ce passage nécessitera une alliance entre éducation, politiques et transformation culturelle, pour permettre de réconcilier les idéaux environnementaux avec les pratiques quotidiennes !
N° 2 où va notre empathie ?
Notre génération est le symbole de l’ouverture d’esprit (conscience des inégalités entre les sexes et on ne laisse plus passer les injustices. Le mouvement MeToo a réveillé des consciences. On est aussi plus attentifs à la diversité et à l’inclusion, notamment en ce qui concerne les personnes LGBTQIA+. Les identités sont de plus en plus respectées. La culture pop se fait le reflet de cette évolution. Côté image de soi, notre génération refuse les stéréotypes de beauté imposés par les médias. Le mouvement « body positive » a vraiment fait un bond en avant. On est de plus en plus nombreux à questionner les modèles publicitaires traditionnels. Une génération qui a su briser des tabous et faire avancer des idées qui étaient autrefois considérées comme marginales).
Il est peu probable que notre capacité d’ouverture d’esprit et d’empathie ait autant changé en si peu de temps ! Alors qu’est-ce qui nous différencie de nos ainés ?
Ce qui a changé, c’est son objet, grâce à l’information (et l’urgence) ! Aujourd’hui notre empathie se dirige vers nos proches, ceux avec lesquels nous nous identifions, et notre curiosité, qui nous pousse à en apprendre toujours plus sur le monde. L’information, grâce aux réseaux sociaux par exemple, sur l’éducation positive, transforme notre regard sur l’éducation des enfants, la façon dont nous traitons les animaux avec les vidéos d’abattoirs et de maltraitances, et même sur nos propres penchants et comportements avec les conseils d’experts (psychologues, kiné…)
L’empathie est une porte que l’on peut ouvrir ou fermer, selon la personne ou le sujet avec lequel on se sent connecté. Pour nos amis et notre famille, cette porte est grande ouverte. Elle l’est aussi pour les animaux que nous chérissons, qui font partie intégrante de nos vies, de notre quotidien. Mais cette porte se ferme lorsqu’il s’agit de nos ennemis ou de tout ce qui nous est indifférent, comme les plantes, les insectes ou certains éléments de la nature. C’est un choix, souvent inconscient, dicté par notre sensibilité et notre compréhension de ce qui mérite notre attention.
Par rapport à la situation d’il y a un siècle, le monde occidental a largement ouvert la porte de l’empathie envers ses animaux domestiques. Les chiens et les chats, font désormais partie de la famille. Les gens les considèrent non seulement comme des compagnons, mais comme des membres à part entière de leur foyer. Mais notre ouverture d’esprit ne s’arrête pas là : aujourd’hui, ce que nous souhaitons, c’est que le monde ouvre aussi cette porte aux végétaux !
Les lapins blancs nous émeuvent, mais qu’en est-il des vers de terre, si essentiels à la fertilité de la terre et à notre écosystème ? Qu’en est-il des abeilles, menacées par nos actions ? Ces petits êtres, invisibles ou ignorés, ont pourtant un rôle crucial dans la survie de la planète. Le rôle des champignons, souvent invisibles, mais indispensables à l’équilibre des écosystèmes, ainsi que des oiseaux de nos jardins et des habitants de nos haies, est encore trop souvent sous-estimé. Et que dire de la terre sous nos pieds, qui héberge toute une vie, invisible à nos yeux, mais fondamentale pour notre environnement ?
Aujourd’hui, la sensibilité à la nature s’étend au-delà de ce que l’on pensait possible. Les recherches sur la sensibilité des plantes, notamment sur leur réaction aux stimuli comme la musique, révèlent un monde bien plus complexe et interconnecté que ce que l’on imaginait. Des études ont montré que certaines plantes réagissent positivement à des sons ou à des fréquences particulières, et qu’elles communiquent entre elles grâce à des signaux chimiques. Ça remet en question notre vision utilitaire de la nature et nous pousse à reconsidérer notre relation avec elle.
C’est un appel à repenser notre place dans ce réseau vivant qui nous entoure. Car au fond, nous faisons partie de ce petit monde, de cette toile complexe d’êtres vivants interconnectés, et il est grand temps que nous élargissions notre champ d’empathie, pour comprendre et protéger ces liens invisibles qui nous relient à tout ce qui vit autour de nous. L’écologie…
La pollution :
Nous ne polluons pas tous de la même manière !! Et, oui, seulement, en France, nous sommes tout de même très mal classés et faisons partie des 20 pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre, qui ne cesse d’augmenter !!!
Les livres à lire :
Le printemps silencieux – Rachel Carson
(Carson, la mère de l’écologie ! Pour la petite info, c’est un livre qui a contribué à l’interdiction d’un pesticide aux États-Unis et il est l’un des best-sellers du New York Times magazine et dans de nombreuses librairies françaises !)
Le sens du lieu – Gary Snyder
(Un révolutionnaire écologiste !)
David Holmgren – Permaculture
Un sol commun, lutter, habiter, penser – Marin Schaffner
Demain, un nouveau monde en marche – Cyril Dion
Gaia, sexe et catastrophe ou Microcosmos, 4 milliards d’années de symbiose terrestre – Lynn Margulis
(Pour comprendre que la terre est vivante et sur la théorie Gaia !)
Refaire le monde avec Jane Goodall
Comment les riches détruisent la planète – Hervé Kempf
TOUS les livres de Marc André Selosse, Francis Hallé et Jean-Marie Pelt
Et, pour ne pas nous oublier en tant qu’acteurs de ce mouvement, le livre :
Un voyage dans les jardins, éloge de la terre – Byung-Chul Han
ET
Le jardin ensauvagé – Louisa Jones
L’édition Wild Project Éditions Wildproject
Actes Sud Accueil | Actes Sud
Le Hêtre MYriadis : Éditions Le Hêtre Myriadis - Écoparentalité Éducation Écologie
Avec CominGaïa, faites appel à des jardiniers-paysagistes engagés !
L'écologie est une doctrine visant à établir un meilleur équilibre entre l'homme et son environnement naturel, tout en protégeant ce dernier. Elle se concentre sur la compréhension des interactions entre les êtres vivants, les plantes, les animaux, l'air, l'eau, et leur écosystème. L'écologie nous apprend à vivre en respectant ces équilibres pour garantir la pérennité des ressources naturelles.
Les jardins, souvent perçus comme des espaces à maintenir "propres" et ordonnés, peuvent en réalité jouer un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. En laissant des espaces sauvages, en plantant des fleurs pour les insectes ou en créant des coins en friche, on soutient la diversité des espèces et on aide à maintenir un équilibre écologique local.
Oui, l'écologie englobe plusieurs profils, tels que :
- Les écologistes radicaux : Ceux qui prônent une transformation profonde de la société en faveur de l'environnement.
- Les écologistes réformistes : Ceux qui veulent améliorer le système actuel sans le bouleverser.
- Les écologistes technocratiques : Ceux qui comptent sur les innovations technologiques pour résoudre les problèmes écologiques.
- Les écologistes hypocrites : Ceux qui affichent un discours écologique sans agir en conséquence. Toutefois, il est important de se rappeler qu’il n’existe pas de "bon" ou de "mauvais" écologiste. Chaque action compte, même si elle semble minime.
Il existe une dissociation entre conscience et action. Bien que beaucoup de gens soient informés des problèmes écologiques, comme la perte de biodiversité et la surconsommation, leurs comportements n’évoluent pas toujours. Cela est dû à des normes sociales et culturelles, à l'influence des médias, et à l'inertie du système économique qui incite à la consommation excessive.
La pollution est principalement causée par les émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, les produits chimiques dans l’agriculture et l’industrie, ainsi que les pratiques de consommation excessives. Bien que chaque pays ait son niveau de responsabilité, certains pays, comme la France, figurent parmi les plus grands pollueurs mondiaux.
L'écologie peut se traduire par des gestes simples mais significatifs dans la vie de tous les jours, comme la réduction de la consommation d'eau et d'énergie, l'usage de produits locaux et biologiques, la réduction des déchets, et le soutien à des politiques publiques écologiques. Les jardins peuvent aussi devenir un lieu d'expérimentation de pratiques écologiques, comme la permaculture ou la création d’habitats pour la faune locale.
L’information est la clé. Cependant, bien que la prise de conscience croisse, il est important de comprendre que le changement ne dépend pas seulement de la sensibilisation. Il nécessite également une révision des habitudes sociales et culturelles, ainsi qu'un soutien aux politiques publiques qui encouragent les pratiques écologiques.
- Le printemps silencieux de Rachel Carson
- Demain, un nouveau monde en marche de Cyril Dion
- Gaia, sexe et catastrophe de Lynn Margulis
- Refaire le monde avec Jane Goodall
- Le jardin ensauvagé de Louisa Jones
Les jardins sont des espaces privilégiés pour expérimenter de nouvelles pratiques écologiques. En transformant nos jardins en lieux de biodiversité, en privilégiant des aménagements moins standardisés et plus proches de la nature, nous pouvons participer activement à la transition écologique. C'est un moyen de reconnecter la société à la nature, et d'influencer les comportements à plus grande échelle.
CominGaïa offre un service afin que vous trouviez des jardiniers-paysagistes engagés dans des pratiques respectueuses de l'environnement près de chez vous et dans toute la France. Ils peuvent vous aider à aménager des espaces extérieurs qui favorisent la biodiversité et respectent les principes écologiques.